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Tout sens s'évacue alors qu'un orage s'amorce, prêt à
briser la nuque d'une "nuit gouvernée". Ici, le sol, depuis
longtemps redressé, s'ouvre à l'incendie. Les chants que nous
ne pouvions entendre dans l'assouvissement de nos écorchures
sont toujours présents. Et pourtant, le silence ne cesse
d'étouffer nos sursauts moribonds. Jusqu'au moment où, le
ciel, vaste dominateur des solitudes, jouera son office.
Simple déchirure d'un cycle terrestre.
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Nicolas Grégoire , Texte écrit au même endroit que « La nuit approchée » (extrait)
Inédit. Juillet 2006